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- Alice Maës
- 29 déc. 2019
- 1 min de lecture
Ça fait longtemps, c’est encore frais
Le printemps, ma crainte
Les arbres nus, les puits dans tes yeux
Quand je caressais ton bras
Minuscule face à un ouragan
Ma maison reste la même
C’est comme si c’était hier, l’hiver noir
Aujourd’hui, j’ai enterré les marques
Des empreintes que tu as laissées
Je suis moins prête à accueillir
Comme je t’ai accueilli
La nuit est opaque et muette
Mes draps restent les mêmes
La peinture n’a pas séché
La nostalgie remplace
Le dessin de tes veines
Ma chambre reste la même
Ta crainte
Une légère nuit d’hiver
Pourtant
Depuis un an
Je
Reste la même
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