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Dans le lavabo de la vie, l’eau tourbillonne vers les égouts.

Dans le tourbillon du temps, je virevolte sans avoir pied.

Mais j’ai les mains pour m’accrocher.

Dans ces rues après la nuit, mon manteau me sert le cœur. Ou est-ce l’alcool ou la peur de comprendre peut-être la vie ?

Dans ces rues après la nuit, j’ai envie de chialer. Ou d’éclater en sanglots parce que je n’ai plus envie.

Dans cette aube après la nuit,

Je crois détester la pluie

Qui a mouillé mes pieds

Jusqu’aux chevilles

Et m’oblige à penser

La poésie de chialer seule dans la rue Keyenveld

D’être froissée comme un post-it qui n’a jamais collé

La poésie du froid et de l’écharpe rouge sur mes oreilles

D’être enfermée dans des dessins qui nous tiennent prisonniers

La poésie de mes larmes qui n’ont tout de même pas gelé

D’être encore capable de rêver après toutes les rafales

Ra. Fales.

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