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trouver la poésie sur le

(re)bord des fenêtres

ton nez qui dépasse

de tes lunettes

un dimanche

pour le café


je ne suis pas sûre que tu veuilles me voir

ni faire un effort

c'est dimanche

l'ermite s'endort

je m'en sors

Énorme soulagement après avoir pleuré

Les yeux becquettent la rétine

Le cœur léger se repose enfin en toi


Doux d’un coup et cotonneux

Le soleil tourne avec les heures

Et pour l’instant tu n’y crois pas


Comme dans un lit si confortable qui nourrira tes prochaines angoisses tu regardes le soleil et les quelques nuages en disant que la vie sera toujours belle

Nickelle

Et que tes problèmes s’envolent avec les larmes et les vaisseaux dilatés

Je suis le vent qui fait voler ton chapeau et qui t’englobe dans son manteau de froid. Je suis le vent qui te viole le sang et qui t’embrasse le corps. Je suis le vent que tu respires, que tu aspires, qui t’exaspère. Je suis le vent qui te touche et qui te traverse les pores. Je suis le vent qui te pique les yeux, je suis le vent qui te gerce les lèvres, je suis le vent qui te rend malade, je suis le vent qui te rend fou.

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